Deux militaires français tués lors d’un accrochage à Bangui

Alors que l’Etat-major des armées (EMA) avait assuré, quelques heures plus tôt, que la population civile n’était plus « menacée par la terreur que faisait régner les groupes armés » suite à l’opération de désarmement entreprise le matin du 9 décembre, deux militaires français appartenant au 8e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMa) de Castres ont été tués, cette nuit, lors d’un accrochage.

Dans un communiqué, le président Hollande, qui doit se rendre à Bangui ce 10 décembre, a exprimé « son profond respect pour le sacrifice de ces deux soldats » et renouvelé « sa pleine confiance aux forces françaises engagées, aux côtés des forces africaines, pour rétablir la sécurité en République centrafricaine, protéger les populations et garantir l’accès de l’aide humanitaire ». Et d’ajouter : « Ils ont perdu la vie pour en sauver beaucoup d’autres ».

D’après l’EMA, les miliciens, appartenant notamment à l’ex-coalition Séléka, qui circulaient dans les rues de Bangui ont, « pour la plupart », quitté leurs positions pour se regrouper au camp Béal, en centre-ville. « Quelques contrevenants aux mesures de sécurité ont été appréhendés, leurs armes leur ont été confisquées », a-t-il poursuivi.

Toutefois, si la force Sangaris n’a pas rencontré de résistance au cours de la journée du 9 décembre, il n’en reste pas moins que des « des tirs fugaces ont été observés ». A chaque fois, a ajouté l’EMA, la « des militaires français a fait cesser les tirs ».

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