Le général Francisco Soriano commandera l’opération Sangaris en Centrafrique

Comme pour Serval, dont le commandement avait été confiée au général Grégoire de Saint-Quentin, alors patron des Eléments français au Sénégal, ce sera un chef d’éléments français prépositionnés qui prendra les rênes de l’opération Sangaris, qui devrait être prochainement lancée en Centrafrique. En l’occurrence, il s’agira, en toute logique, du général Francisco Soriano, actuellement à la tête des Forces françaises au Gabon (FFG).

Le général Soriano n’est pas un inconnu pour les lecteurs fidèles de Zone Militaire. Issu des Troupes de Marine, il a notamment commandé la 7e Brigade Blindée dont l’état-major est implanté à Besançon. C’est à ce titre qu’il a dirigé le contingent national Fr (NCC) à Kaboul, entre novembre 2012 et avril 2013. A l’époque, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Aquitaine avait pour mission d’assurer la protection des convois logistique dans le cadre du retrait des forces françaises d’Afghanistan. Auparavant, ce saint-cyrien de 54 ans avait été le chef de corps du 11e Régiment d’Artillerie de Marine (RAMa).

Par ailleurs, dans l’attente du feu vert qui sera donné prochainement par le Conseil de sécurité des Nations unies, l’opération Sangaris continue sa montée en puissance. La réserve opérationnelle embarquée (ROE), qui, forte de 350 hommes, avait pris place à bord du Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, déployé dans le golfe de Guinée au titre de la mission Corymbe, a débarqué à Douala, au Cameroun.

« Les véhicules tactiques de cette force, essentiellement des véhicules blindés de combat (de type VAB, VBL) ainsi que des camions logistiques, ont été débarqués et rassemblés dans une zone de regroupement et d’attente (ZRA) dans le port de Douala », a précisé l’Etat-major des armées.

Le but de l’opération Sangaris est d’apporter un appui à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), mise en place sous l’égide de  la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et de l’Union africaine (UA). L’enjeu est de retablir la sécurité en RCA, pays en situation « post-génocidaire » et en grande difficulté sur le plan humanitaire.

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