Un ancien caporal du RICM soupçonné de cannibalisme

La semaine passée, un jeune homme de retour dans sa région natale, a tué un nonagénaire à coups de barre de fer à Nouillhan, un village des Hautes-Pyrénées, avant de lui manger la langue et le coeur. Il sera interpellé puis placé en garde à vue par les gendarmes, dans le même village, après avoir agressé une autre personne.

Selon le procureur, l’expertise psychiatrique de cet homme, alors décrit comme un sans-domicile-fixe, a indiqué qu’il souffrait de « mécanismes délirants » avec « une abolition des facultés mentale ». Et qu’au moment des faits, il était en plein « délire mystique ». Il a depuis été interné.

Seulement, d’après les informations de le quotidien « La Nouvelle République« , l’homme en question est un ancien caporal du Régiment d’Infanterie Chars de Marine (RICM) de Poitiers, qu’il a quitté le 5 novembre dernier, soit 10 jours avant de commettre l’irréparable.

« Il a été rayé des contrôles le 5 novembre dernier », a confirmé le commandant en second du RICM. « Il ne nous a jamais posé le moindre problème de commandement. Il faisait l’objet d’un suivi médical classique qui n’avait rien révélé. Nous lui avions même proposé de signer un nouveau contrat, mais il avait d’autres projets », a-t-il ajouté.

Après 5 ans passés au RICM, cet ex-marsouin avait décidé de quitter l’uniforme et de revenir dans sa région natale pour travailler dans le domaine de « la peinture », apparemment en créant une entreprise individuelle.

Pilote de Véhicule blindé léger (VBL), il a notamment servi pendant 6 mois en Afghanistan, en 2010. « Il a pu y voir des choses particulières », a confié le commandement du régiment. Aussi, il n’est pas exclu que son comportement ait un lien avec un syndrome de stress post-traumatique (PTSD).

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]