Retenu en otage au Nigéria, l’ingénieur français Francis Collomp est libre

Enlevé à Rimi, dans l’Etat de Katsina, au nord du Nigéria, et retenu en otage par les jihadistes d’Ansaru, un groupe dissident de la secte islamiste Boko Haram, l’ingénieur français Francis Collomp est désormais libre. L’annonce en a été faite ce 17 novembre par le président Hollande. Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est attendu sur place pour « l’accuillir ».

D’après l’AFP, l’ingénieur aurait profité d’un échange de tirs entre l’armée nigériane et « des membres de Boko Haram » pour s’enfuir, sa cellule n’ayant pas été fermée à clé, ni apparemment surveillée.

Reste à avoir la confirmation que les combats ont bel et bien opposé les forces nigérianes avec des militants de Boko Haram… Si tel est le cas, cela voudrait dire qu’Ansaru et Boko Haram ont récemment resserré leur liens.

Cette hypothèse validerait, en tout cas, les propos tenus par un des membres de cette mouvance quelques heures après le rapt d’un prêtre catholique français, le père Georges Vandenbeusch.

« Je peux vous confirmer que le prêtre français est aux mains des moujahidines de Jamaat Ahl al-Sunna Li Da’wat al-Jihad (ndr, Boko Haram en arabe), qui a mené l’opération en coordination avec Ansaru », a affirmé ce jihadiste, d’après l’AFP.

Cette déclaration avait de quoi laisser perplexe, dans la mesure où Ansaru est actif dans le nord-ouest du Nigéria, à plus de 700 kilomètres de la région où le prêtre a été enlevé.

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