Un Transall C-160 Gabriel pris par la patrouille

En ces temps où chacun monte sur ses ergots pour dénoncer les activités d’espionnage de ses alliés et/ou de ses voisins, l’on ne pouvait pas manquer de faire remarquer la présence d’un des deux Transall C-160 Gabriel de l’Escadron électronique aéroporté 00.054 « Dunkerque » dans secteur bien éloignée des zones de conflits, comme par exemple le Sahel, la Libye ou bien encore l’Afghanistan.

En effet, en novembre 2012, les forces aériennes suédoises ont diffusé des photographies jusque-là confidentielles d’appareils interceptés par ses avions de combat Gripen au motif qu’ils s’approchaient d’un peu trop près de l’espace aérien qu’elles sont censées défendre. Une première depuis la fin de la guerre froide.

Sans surprise, l’on y voit des appareils russes – normal, dira-ton, la Baltique est l’un de leur terrain de jeu favori – mais aussi américains, allemands et… français. En l’occurence, il s’agit d’un C-160 Gabriel, dont la mission est, pour le rappeler, le renseignement d’origine électromagnétique.

Le journal qui a diffusé cette photographie, communiquée par les forces aériennes suédoises, n’a pas « percuté » étant donné qu’il décrit le C-160 Gabriel comme un simple avion de transport – ce qu’il est à l’origine.

Du coup, il ne s’est pas interrogé plus que ça sur la présence d’un appareil « espion » français survolant un secteur près de l’espace aérien suédois, ce qu’il n’avait pas pourtant manqué de faire, à l’instar de ses homologues, quand un avion de renseignement russe, en l’occurrence un Iliouchine II-20M Coot, en avait été repéré par l’aviation suédoise en avril dernier.

Photo : (c) Forces armées suédoises

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