L’Agence internationale de l’énergie atomique de nouveau victime d’une attaque informatique

En novembre 2012, des pirates informatiques du groupe « Parastoo » avaient réussi à s’introduire dans un serveur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) afin d’y dérober une liste de noms de scientifiques présentés comme ayant un lien avec le programme nucléaire israélien.

A l’époque, il avait été affirmé qu’il s’agissait d’une opération iranienne, Téhéran ayant accusé, à demi-mot,  l’AIEA d’être la responsable de la mort de plusieurs de ses scientifiques impliqués dans ses activités nucléaires.

L’agence des Nations unies avait confirmé ce vol d’informations, contenues sur un serveur pourtant inactif, et promis qu’elle ferait tout pour éviter que cela ne se reproduise. Et pour cause : elle détient des données très sensibles concernant les infrastructures nucléaires des pays membres.

Reste que, pour la seconde fois en moins d’un an, l’AIEA a été de nouveau la cible d’une attaque informatique, commise à l’aide d’un logiciel malveillant ayant infecté plusieurs ordinateurs. Toutefois, l’agence a précisé qu' »aucune donnée du réseau (de l’AIEA) n’a été affectée ».

« Apparemment », seules ont été concernées les données contenues sur les clés USB des visiteurs du Vienna International Centre, où est installée l’agence. « Mais les supports eux-mêmes n’ont pas été affectés et n’ont pas propagé le logiciel », a assuré l’AIEA, pour qui, a-t-elle insisté, la « protection de l’information est vitale ».

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