Une seconde Croix de la Valeur Militaire pour le GIGN

Le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) s’était vu remettre une première Croix de la Valeur Militaire en 2011 pour ses actions accomplies en Libye, en Côte d’Ivoire et en Afghanistan. Le 31 juillet, lors de la première visite conjointe, depuis sa création en 1974, des ministres de la Défense et de l’Intérieur, MM. Le Drian et Valls, le drapeau de cette unité d’élite en a reçu une seconde

Le GIGN a en effet été une nouvelle fois distingué pour plusieurs actions menées en Afghanistan au cours d’une période allant de la fin de l’année 2011 à 2012. Deux faits majeurs ont été mis en avant dans la citation à l’ordre de la Gendarmerie.

Le premier évoque le rôle du GIGN dans la sécurisation du centre de formation de la police nationale afghane situé dans la province du Wardak et où des gendarmes français étaient affectés il y a encore peu. Le texte rappelle que cette emprise était la « cible quotidienne de tirs de roquettes » et « la menace permanente d’une action insurectionnelle de forte ampleur ».

Le deuxième fait concerne plus précisément le désengagement des forces françaises qui étaient encore alors déployées dans la province de Kapisa.

La citation indique, sans préciser la date à laquelle les évènement dont elle fait référence ont eu lieu, que le GIGN s’est illustré « en exploitant un renseignement faisant état d’un projet d’attaque de l’insurrection, à l’aide d’engins explosifs improvisés de nouvelle conception, contre les militaires français déployés en Kapisa » et ainsi « permis de déjouer l’action envisagée et d’éviter de nombreuses pertes parmi les éléments français de la coalition. »

A cette occasion, Jean-Yves Le Drian a souligné l’importance de l’interopérabilité du GIGN avec les forces armées, dont les unités du Commandement des Opérations Spéciales (COS), tout en mettant en avant son rôle dans la lutte contre le terrorisme, que ce soit en France ou sur les théâtres d’opérations extérieures.

Un constat partagé par son collègue de la place Beauvau. « La menace terroriste se confond sur le terrain intérieur et extérieur, c’est pourquoi il faut qu’il y ait une grande coopération », a en effet déclaré Manuel Valls.

Implanté à Satory (Yvelines), le GIGN compte 380 militaires de la gendarmerie répartis en forces d’intervention, de sécurité/protection, d’observation/recherche, d’appui opérationnel – avec 25 officiers et sous-officiers spécialisés répartis dans plusieurs cellules( moyens spéciaux, ouverture, tirs spéciaux, cynophile, dépiégeage) – et de formation. Il est actuellement commandé par le général général Thierry Orosco.

Photo : Drapeau du GIGN (c) SIRPA / ADC Fabrice BALSAMO

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