Mali : Un VAB a été touché par une explosion

Initialement, les effectifs de l’opération Serval auraient dû être ramenés à 2.000 hommes en juillet. Mais, étant donné les circonstances, cela n’a pas été possible puisque l’on compte encore au Mali quelques 3.200 militaires français.

Il faut dire que les activités de manquent pas. Avec, pour commencer, la préparation des élections présidentielles maliennes. Les militaires français – en particulier ceux des détachements de liaison et d’appui (DLA) – apportent un soutien aux bataillons de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (Minusma), laquelle est encore loin d’avoir terminé sa montée en puissance.

Cette aide se traduit par la distribution des cartes biométriques Nina (Numéro d’identification nationale), nécessaires pour identifier les électeurs, ainsi que par des patrouille mixte, notamment à Kidal, le bastion touareg où les tensions restent vives.

Dans le même temps, la brigade Serval est aussi impliquée dans des opérations civilo-militaires, avec, par exemple, des actions visant à rétablir la distribution d’eau. Un premier puits a été ainsi récemment restauré à Gao. Neuf autres vont suivre dans les prochains semaines.

En outre, les opérations de sécurisation et de reconnaissance se poursuivent à un rythme encore soutenu, avec encore une trentaine de sorties aériennes dédiées à  l’appui des troupes au sol au cours de la période allant du 18 au 25 juillet.

Ces missions ne sont pas exemptes de tout danger : en effet, un véhicule de l’avant blindé (VAB) a été victime d’une explosion, le 26 juillet, à 60 km au nord de Gao. L’Etat-major des armées (EMA) n’a pas donné plus de précisions sur cet incident, si ce n’est que deux militaires français ont été « légèrement blessés ». Ces derniers doivent en principe retrouver leur section au cours de la semaine.

Enfin, il ne faut pas oublier la logistique, sans laquelle les opérations ne pourraient pas être menées à bien. Ainsi, du 10 au 15 juillet, un convoi d’une centaine de véhicules, avec 175 militaires, a quitté Bamako pour rejoindre Gao, situé 1.620 km plus loin, afin d’y acheminer les vivres, le carburant et les pièces détachées de maintenance aux DLA français.

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