La CGT Pénitentiaire demande l’appui de l’armée à Varces

En France, et même s’il existe des dispositions législatives (voir les articles  articles D1321 du Code de la Défense) prévues à cet effet, les militaires n’ont pas vocation à faire du maintien de l’ordre étant donné que c’est un travail de police et que la plupart des responsables politiques ne sont pas chaud devant cette idée. Et ni à se substituer aux gardiens de prison…

Pourtant, cela n’a pas empêché la CGT Pénitentiaire de demander, dans une lettre ouverte adressée au parlementaires isérois, l’intervention de l’armée pour soutenir les surveillants de la maison d’arrêt de Varces, lesquels doivent faire face à de « graves difficultés ».

« A ce jour la maison d’arrêt de Varces connaît de graves difficultés en matière de ressources humaines. (…) Cette situation n’est plus tenable, il manque 15 agents de tous grades et de tous corps dans un établissement qui accueille près de 350 détenus pour 233 places », a expliqué le syndicat, qui estime que « la sécurité n’est plus assurée dans de telles conditions, ni celle des personnels, ni celle des personnes. »

Aussi, la CGT Pénitentiaire réclame aux parlementaires « une intervention rapide auprès du gouvernement pour l’alerter sur la situation actuelle et aboutir à des solutions concrètes avant la fin de l’année » ainsi qu’une « intervention de l’armée », en particulier celle des militaires du 93e Régiment d’Artillerie de Montagne (RAM) de Varces » afin de « protéger nos concitoyens » étant donné que la situation « se dégrade ».

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