M. Le Drian annonce la fermeture d’un nombre limité de sites militaires

Le 24 mai dernier, le président Hollande avait affirmé, lors d’un discours prononcé devant l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN), avoir « demandé qu’une attention particulière soit portée pour que nous puissions maintenir une présence partout sur le territoire et éviter des fermetures de site. » Le chef de l’Etat faisait alors référence aux 24.000 suppressions de postes dans les armées, lesquelles ont été recommandées dans le dernier Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité nationale (LBDSN).

Comment donc diminuer le format des armées sans toucher à la carte militaire? Telle est donc l’équation à résoudre pour l’Etat-major. Et elle n’est pas simple. L’idée de dissoudre une compagnie ou un escadron par unité a ainsi été avancée. Mais cette dernière n’est pas des plus satisfaisantes.

Aussi, il faudra bien se résoudre à fermer des emprises militaires, même si cette solution est à « éviter » pour le président Hollande. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, l’a annoncé, le 13 juin, lors de la présentation du LBDSN aux personnels de l’armée de l’Air, lors d’un déplacement à la base aérienne 113 de Saint-Dizier.

« L’essentiel est de sauvegarder les unités opérationnelles, à la différence de la déflation antérieure qui avait procédé à des coupes brutales. Néanmoins, ça se traduira par un certain nombre de suppressions de sites », a en effet affirmé le ministre, qui a précisé n’avoir pour l’instant « rien décidé » au sujet des emprises concernées. Et d’assurer qu’il veillera à ce que ces fermetures de sites « soient accompagnées de manière efficace. »

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