M. Le Drian demande une enquête sur la sécurité de la base des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins

L’enquête du Télégramme sur les failles de la sécurité de la base navale de l’Ile-Longue, où sont basés les 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la Force océanique stratégique (Fost) a de quoi être inquiétante quand l’on sait que l’on peut quasiment y entrer comme dans un moulin.

Lors d’un point-presse, ce 11 juin, le porte-parole du ministère de la Défense, Pierre Bayle, a cependant assuré que « la sécurité de notre dissuasion » nucléaire « n’est pas en défaut. »

L’on se demande alors bien pourquoi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a, selon son entourage, demandé l’ouverture d’une « enquête approfondie » sur la sécurité de la base de l’Ile-Longue.

De même source, l’on apprend que cette dernière sera confiée à l’inspection générale des armées et qu’elle portera sur « la sécurité terrestre, aérienne (il n’y a pas de défense sol-air, ndlr) et maritime » du site.

L’on peut toutefois se demander pourquoi il a fallu attendre si longtemps étant donné que le quotidien breton affirme que les failles dont il a fait état dans son édition du jour avaient été parfaitement été identifiées lors d’un test de sécurité réalisé en juin 2012. Au cours de ce dernier, des individus avaient réussi à s’approcher d’un SNLE sur lequel ils avaient « matérialisé un engin explosif ». Le toute sans avoir été inquiétés par qui que ce soit.

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