Le dispositif aérien de l’opération Serval a été réduit

Si les forces terrestres engagées dans l’opération Serval ont amorcé leur désengagement du Mali, avec notamment le retour en France du Groupement tactique interames (GTIA) TAP (troupes aéroportés) constitués par des éléments du 1er RCP, 2e REP, 17e RGP, 35e RAP et 1er RHP, il en va de même pour le dispositif aérien.

Ainsi, 5 appareils ont quitté le théâtre des opérations maliens, dont 3 Mirage 2000D basés à Bamako, 2 Rafale et 1 C-135 du Groupement de ravitaillement en vol 2/91 « Bretagne », qui opéraient depuis N’Djamena, au Tchad.

La semaine passée, l’activité de l’aviation française était restée soutenue, avec une quarantaine de sorties dédiées à l’appui des troupes au sol. Mais, visiblement, les frappes se font plus rares ces derniers temps. D’où la décision d’alléger les moyens aériens offensifs.

Désormais, 6 Rafale et 3 Mirage 2000D composent le dispositif « chasse » de l’opération Serval. Les appareils sont soutenus par 3 ravitailleurs C-135 et 2 hélicoptères Puma de l’escadron 1/67 Pyrénées, lesquels assurent des missions CSAR (Combat Search and Rescue).

Quant à l’appui logistique, il reste assuré par les C-130 Hercules du 2/61 Franche-Comté, les C-160 Transall de la BA d’Evreux et les Casa CN-235 de la BA de Creil. Deux drones Harfang sont aussi déployés au Niger.

Ces moyens aériens sont complétés par des Atlantique 2 de la Marine nationale basés à Dakar ainsi que par les hélicoptères du Groupement aéromobile (GAM) de l’Aviation légère de l’armée de Terre.

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