La 4G pour les communications des forces armées?
La Direction générale de l’armement (DGA) a confié à Thales le soin de mener une étude technico-opérationnelle visant à analyser les possibilités que la norme de téléphonie mobile LTE (Long Term Evolution), autrement dit la 4G, peut offrir aux forces armées aussi bien lors d’opérations extérieures que pour les missions intérieures.
Cette étude durera 10 mois et comptera deux phase. Dans un premier temps, il s’agira de voir si la norme LTE – civile – peut être compatible avec un usage militaire. Ensuite, et le cas échéant, la recherche de solutions avec ce standard seront réalisées.
« A terme, l’étude fournira une aide à la décision en présentant les options disponibles et leurs répercussions en termes de coûts, délais et risques », précise Thales.
La norme LTE permet d’augmenter la capacité des réseaux et le développement de nouveaux services gourmands en bande passante. Aussi, l’industriel explique que « l’utilisation de plus en plus importante des systèmes d’information au sein des armées fait du LTE la technologie candidate pour répondre aux besoins opérationnels de transmission haut-débit. »
Cela étant, la difficulté sera d’adapter cette technologie aux contraintes militaires, notamment en termes d’interopérabilité avec tous les autres systèmes actuellement utilisés par les armées et surtout en matière de sécurité des communications.
« Le LTE peut permettre de répondre à certains besoins opérationnels, comme le WiFi ou le Wimax, que nous avons déjà adaptés à des usages militaires », a souligné Marc Darmon, directeur général adjoint de Thales, dans les colonnes du quotidien Les Echos. « En revanche, ce ne sera jamais le gros des communications de défense », a-t-il ajouté.
Pour les armées, utiliser des technologies dites grand public, comme la LTE, avec des composants fabriqués à grande échelle, peut permettre de faire baisser les coûts, et donc, de faire des économies.