Il devrait rester un millier de soldats français au Mali à la fin de l’année

Lors de son « grand oral » sur France2, le 28 mars, le président Hollande a estimé que l’intervention militaire française au Mali avait atteint tous ses « objectifs », excepté la libération des otages détenus par al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

« Les soldats sont allés chercher les terroristes, y compris le chef des terroristes » a souligné le chef de l’Etat, en précisant qu’Abou Zeid, l’un des principaux responsables d’AQMI au Nord-Mali avait été tué par une frappe française.

Le président Hollande a rendu un hommage appuyé aux militaires français, lesquels sont « exemplaires », selon lui. Et il s’est même dit en « admiration » devant leur attitude.

La France « a été regardée comme le pays de la délivrance », a poursuivi le président Hollande. « Chaque Français doit en être fier et les soldats français doivent en être remerciés », a-t-il ajouté après avoir rappelé que 5 d’entre eux avaient perdu la vie au cours de cette opération.

« Nous n’avons pas pu retrouver nos otages, nous allons continuer à faire cette recherche » a encore affirmé le locataire de l’Elysée. Actuellement, 15 ressortissants français – dont 1 est présumé mort – sont retenus par des groupes terroristes en Afrique.

Quant au calendrier de retrait des 4.000 hommes engagés dans l’opération Serval, le président Hollande a confirmé que les premiers d’entre eux rentreront en France dès la fin du mois d’avril. Ils ne seront plus que 2.000 en juillet, puis 1.000 à la fin de l’année. Il s’agira alors de former une force de réaction rapide en cas de besoin. Dans le même temps, une mission de maintien de la paix des Nations unies prendra le relais sur le terrain.

« Nous voulons qu’il y ait des élections au Mali à la fin du mois de juillet. Et ça, nous serons intraitables là dessus », a par ailleurs affirmé le chef de l’Etat. « Deuxièmement, il faut qu’il y ait ce dialogue avec toutes les composantes de la société malienne », a-t-il ajouté avant de démentir que la France cherchait des candidats pour le scrutin présidentiel malien. « Le temps où la France désignait des chefs d’Etat en Afrique est révolu », a-t-il assuré.

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