L’histoire militaire française fait recette

A l’occasion du Salon mondial du tourisme, qui vient de fermer ses portes, le ministre délégué aux Anciens combattants, Kader Arif, a présenté les chiffres de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA) concernant la fréquentation des 16 principaux sites mémoriels, lesquels représentent à eux seuls plus de 50% de du nombre global de visiteurs.

Ainsi, ces derniers ont compté 4,25 millions de visiteurs en 2012, soit une hausse de 750.000 par rapport au précédent pointage, effectué deux ans plus tôt. Le Musée de l’Armée reste le site le plus visité, avec 1,4 millions de curieux et une hausse de 200.000 entrées supplémentaires. Vient ensuite le Mémorial de Caen, avec 400.000 visiteurs.

En outre, 4 sites ont compté plus de 90.000 visites. Il s’agit du musée du Débarquement de Utah Beach (117 081 visiteurs), du musée de la Grande Guerre à Meaux (116 000), du fort de Douaumont (94 225) et de la citadelle souterraine de Verdun (92 803).

En 2012, deux nouveaux sites ont été ouverts au public : le camp des Milles à Aix-en-Provence et le mémorial de la Shoah à Drancy. Pour cette année, deux autres établissements devraient être inaugurés, l’un à Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire), l’autre, qui s’intéresse particulièrement à la guerre de 1870, à Gravelotte (Moselle).

Via la DMPA, le ministère de la Défense est le second acteur culturel de l’Etat, avec 7 hauts lieux de la mémoire nationale (prison de Montluc, ancien camp de concentration du Struthof, le Mont-Valérien et les mémoriaux des guerres d’Indochine, d’Algérie, etc), de 3 musées sous tutelle, dont celui de l’Air et de l’Espace, de musées d’armes (dont celui de la Légion étrangère, qui va bientôt rouvrir ses portes), les nécropoles et les cimetières militaires, et, sans oublier, les ouvrages fortifiés.

Chaque année, ces sites sont visités par plus de 6 millions de personnes, pour un chiffre d’affaires global de 50 millions d’euros. Et ils permettent d’assurer 1.050 emplois.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]