Serval : La ville de Gao a été reprise aux jihadistes

Selon le ministère de la Défense, et après s’être emparé de son aéroport, les forces françaises engagées dans l’opération Serval ont pris le contrôle de la ville de Gao, située au nord-ouest du Mali.

Par voie de communiqué, le ministère a indiqué que « dès ce (samedi) soir, Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville, accompagné par le colonel Dako », après avoir affirmé que le « rétablissement des pouvoirs réguliers (…) suppose de mettre hors d’état de nuire les terroristes djihadistes et de permettre le bon fonctionnement des autorités locales. »

Toujours d’après la même source, « des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relai de nos forces. Les armées africaines et malienne devront sécuriser la région de Gao et ses habitants, progressivement libérés du risque terroriste. »

D’après l’état-major des armées (EMA), « il ,’y a pas de combat à proprement parler » sans le secteur de Gao, qui était jusqu’à présent tenu par les combattants du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), qui détient par ailleurs un otage français depuis novembre 2012.

« Mais sporadiquement, des opérations de harcèlement avec des éléments terroristes qui ouvrent le feu sur nos positions après s’être abrités dans des zones urbaines », a-t-il précisé. Dans un précédent communiqué, l’EMA avait avancé que des combattants islamistes avaient été « détruits ».

Par ailleurs, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a affirmé, ce 26 janvier devant la communauté française de Santiago du Chili, que les « troupes françaises et maliennes » allaient bientôt se trouver « près de Tombouctou. »

Plus tôt, l’état-major avait indiqué que le GTIA 21e RIMa et des unités maliennes, appuyés par les hélictoptères du groupement aéromobile (GAM), étaient en train d’effectuer une « reconnaissance offensive » vers Léré, située sur la route de Tombouctou, et que leur progression était difficile en raison de l’état des pistes. Et cela d’autant plus que les Véhicules de l’avant blindé (VAB) et les chars ERC-90 Sagaie engagés dans cette opération ne sont plus de toute première jeunesse….

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