Premier appontage sur le porte-avions chinois?

Le premier porte-avions chinois, le Liaoning, est entré en service à la fin de septembre dernier sans pour autant être totalement opérationnel étant donné qu’il n’était alors pas en mesure de mettre en oeuvre des avions de combat, ce qui est tout de même sa raison d’être.

Mais les choses avancent, si l’on en croit la presse chinoise. Ainsi, un avion Shenyang J-15 Flying Shark, une version locale du Sukhoï SU-33 russe, aurait apponté pour la première fois sur le Liaoning, le 20 novembre dernier.

Jusqu’à présent, les pilotes chinois n’avaient effectué que des « touch and go », c’est à dire qu’ils approchaient du porte-avions, touchaient sa piste, avant de remettre les gaz pour ensuite se poser sur une base située à terre.

Selon le South China Morning Post, cette première, qui n’a pas encore été confirmée par le ministère chinois de la Défense, a eu lieu alors que le porte-avions mène actuellement des essais dans le golfe de Bohai.

Cela fait longtemps que les pilotes chinois s’entraînent aux techniques dites STOBAR (Short Take-Off But Arrested Recovery) particulières au Liaoning. Pour cela, ils disposent, à Xingcheng, dans la zone militaire d’Huludao, d’un centre de formation doté d’un tremplin simulant le pont du porte-avions, par ailleurs largement copié sur une installation de même nature – le Nitka – située en Ukraine.

Pour autant, il reste encore du chemin à faire pour que le Liaoning soit pleinement opérationnel. Par exemple, il lui manque encore un avion de guet aérien pour aider à sa protection, assurer le contrôle aérien et le guidage des aéronefs vers leurs objectifs.

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