Afghanistan : Retrait ou pas, les opérations continuent pour les militaires français

Alors que la décision de mettre un terme à leur mission de combat d’ici la fin de l’année 2012 a été prise par le président Hollande, les militaires français engagés en Afghanistan n’en ont pas pour autant fini avec les opérations sur le terrain.

Ainis, du 25 mai au 1er juin, nous apprend l’Etat-major des armées, 300 militaires français du Battle Group Acier, principalement armé par le 16e Bataillon de Chasseurs, ont appuyé 700 soldats afghans issus de 5 bataillons (kandak) à l’occasion de l’opération Hunting Spear 7, laquelle vise à sécuriser les vallées de Tagab et d’Alasay, dans la province de Kapisa.

Cette mission a véritablement commencé avec l’infiltration des troupes françaises sur les hauteurs de la vallée de Tagab, afin d’appuyer les leurs homologues afghanes. Ces dernières, déployées dès la fin de la nuit pour reconnaître les axes du secteur, ont été prises à partie par des éléments insurgés.

La vigueur de cet accrochage a demandé l’intervention d’un appui aérien, fourni par les hélicoptères Tigre français et les avions de la coalition, ainsi que le soutien de la police afghane, tant nationale (ANP) que locale.

Par la suite, les soldats afghans ont pu commencer la construction de postes de contrôle situés à des endroits stratégiques de la vallée de Tagab afin de pouvoir surveiller les axes de circulation.

Cela étant, et comme le retour du printemps est synonyme d’une activité rebelle plus intense, les troupes afghanes ont régulièrement été accrochées. Motifs de satisfaction : les unités de l’ANA ont été mesure de loger les positions insurgées, d’y guider leurs propres appuis mortiers, de désigner les cibles à atteindre aux appareils de la coalition et de coordonner leurs actions avec la police afghane.

Au final, 3 soldats afghans ont été tués au cours de cette opération, qui a permis la réalisation des objectifs qui étaient préalablement fixés, à savoir la construction de 3 postes de contrôle. De leur côté, les insurgés ont laissé sur le terrain une quinzaine d’hommes. Et deux d’entre eux ont été fait prisonniers, dont un chef.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]