Le contingent néo-zélandais quittera l’Afghanistan en 2013

Le dernier sommet de l’Otan, qui vient de se tenir à Chicago, a ainsi fixé à la mi-2013 la fin de la mission de combat de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) en Afghanistan. Par la suite, et jusqu’à la fin 2014, la coalition internationale interviendra en soutien à l’armée nationale afghane et continuera à former les éléments de cette dernière.

Parmi les 50 pays qui contribuent à l’ISAF, placé sous l’autorité de l’Otan, figure la Nouvelle-Zélande. Depuis 2003, un détachement de 145 hommes de la New Zealand Army arme une équipe de reconstruction provinciale (PRT) dans la province de Bamiyan, celle où les taliban détruisirent les Bouddha géants témoins du passé bouddhiste de l’Afghanistan.

Mais le ministre néo-zélandais des Affaires étrangères, Murray McCully, la mission de cette PRT sera terminée à la fin de 2013, entraînant ainsi le retour au pays de ses soldats. Cela étant, Wellington maintiendra une « action de développement » dans la région et continuera à participer à la formation des cadres de l’armée afghane.

La New Zealand Army, relativement bien équipée, a un format des plus réduits puisqu’elle ne compte seulement que 4.500 engagés et près de 2.000 réservistes.

Par ailleurs, et jusqu’en mars dernier, la Nouvelle-Zélande avait envoyé à Kaboul une quarantaine de membres du Special Air Service of New Zealand, c’est à dire de ses forces spéciales. Même si leur présence dans ce pays a été intermittente, il n’en reste pas moins qu’ils s’y particulièrement illustrés, leur unité ayant été récompensée, en 2004, par l’attribution de la Presidential Unit Citation américaine pour « héroïsme extraordinaire » lors des opérations ayant conduit à la chute du régime taleb.

Depuis 2001, 6 militaires néo-zélandais ont perdu la vie en Afghanistan, dont deux SAS, l’été dernier, lors de deux opérations contre les insurgés à Kaboul.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]