Deux motards de la gendarmerie blessés

Heureusement que les motards de la gendarmerie nationale ont récemment reçu de nouvelles tenues, composées d’un blouson airbag, de bottines coquées et d’un casque modulaire Schubert C3. En effet, au cours de ces derniers jours, deux d’entre eux auraient pu être gravement blessés dans l’exercice de leur métier.

Ainsi, le 1er mai, aux environs de 18h30, à Châteaulin, dans le Finistère, en cherchant à éviter un projectile lancé par l’un des occupants d’une R-21 Break qu’il poursuivait alors, le commandant de la brigade motorisée de la ville, âgé de 44 ans, a violemment percuté une voiture Mercedes. Si le conducteur de cette dernière et ses passagers n’ont pas été blessés, il en est allé évidemment autrement pour le gendarme.

Secouru par les pompiers, le militaire a ensuite été admis à l’hôpital Laennec de Quimper. Selon la gendarmerie, il souffre d’un poignet cassé ainsi que de douleurs aux cervicales et aux épaules. Comme le souligne Ouest-France, l’airbag de son blouson lui a très probablement épargné de plus graves blessures. Quant aux fuyards, et malgré le concours d’un hélicoptère Dragon 29 de la Sécurité civile, ils restaient encore introuvables hier au soir.

Deux jours plus tôt, à Toreilles, dans les Pyrénées Orientales, un autre incident aurait pu avoir une issue plus dramatique. En effet, après avoir forcé un barrage de gendarmerie, un automobiliste a été pris en chasse par deux motards de l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR). S’étant engagé dans une voie sans issue, il n’a pas hésité à faire demi-tour et foncer sur les deux militaires qui lui bloquaient l’accés.

Si l’un n’a pas été touché, son collègue a eu moins de chance. Violemment percuté par le chauffard, il a été évacué vers un centre hospitalier de la région. Ce gendarme souffre de multiples fractures et pourrait se voir prescrire une interruption temporaire totale de travail de 45 jours. L’automobiliste en cause a été retrouvé grâce à la plaque d’immatriculation de son véhicule. Il s’est toutefois constitué prisonnier en se rendant, quelques heures plus tard, à la brigade de Saint-Laurent-de-la-Salanque, où il a été placé en garde à vue.

D’après le Midi Libre, il conduisait sans permis et il était « déjà défavorablement connu pour ce même type d’infraction ». Actuellement, il est en détention provisoire, dans l’attente de son jugement.

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