Nouveau suicide d’un gendarme

Le commandant de la communauté de brigades de Saint-Vallier, dans la Drome, le capitaine E. M., s’est donné la mort, ce 27 avril à 7 heures du matin, dans le local où sont rangées les armes de service.

Les secours, arrivés peu de temps après ce geste, n’ont rien pu faire pour sauver cet officier de gendarmerie âgé de 46 ans et père de deux enfants, qui était par ailleurs en arrêt maladie en raison d’une dépression. Une enquête a été ouverte.

Il s’agit du second suicide d’un gendarme en une semaine. Le 20 avril dernier, un sous-officier de la cellule d’investigations criminelles de Metz-Queuleu avait aussi mis fin à ses jours avec son arme de service.

Âgé de 51 ans et père de 3 enfants, ce gendarme qui par ailleurs participait à la vie associative de son quartier, n’a pas laissé entrevoir de signaux pouvant alerter l’imminence de son acte désespéré.

« À force d’être celui qui va au secours des autres, on ne s’autorise plus à demander de l’aide pour soi, à accepter d’avoir des problèmes » avait expliqué le colonel Vagnier, le commandant du groupement de gendarmerie du Maine-et-Loire, au sujet du suicide du chef adjoint de la brigade de gendarmerie de Longué-Jumelles, en mars dernier.

Cet officier a d’ailleurs mis en place un « groupe de suivi des risques psychosociaux » à l’échelle de son département pour prendre en compte certains indicateurs (faits de violence vécus, nombre d’arrêts maladie par exemple) afin de prévenir que de tels drames puissent se produire. En 2011, 24 gendarmes ont mis fin à leurs jours…

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