Afghanistan : Le général Hautecloque-Raysz a pris le commandement de la brigade La Fayette

Six mois après avoir pris le commandement de la Brigade La Fayette, qui regroupe les forces françaises aéro-terrestres déployées en Afghanistan, le général Jean-Pierre Palasset a passé le relais au général Eric Hautecloque-Raysz, le 14 avril dernier, à l’occasion d’une prise d’armes organisée sur la base avancée de Nijrab, dans la province de Kapisa.

La cérémonie s’est déroulée notamment en présence de Bernard Bajolet, l’ambassadeur de France en Afghanistan et du général John Allen, le commandant de l’ISAF, accompagné par son chef d’état-major, le général français de Bavinchove.

Au cours d’une allocution, le général Palasset a souligné que le 3e brigade de l’armée nationale afghane a gagné en autonomie, lors de ces derniers mois, même si elle a encore besoin des militaires français pour assurer ses appuis.

Aussi, la mission du général Hautecloque-Raysz, qui a obtenu ses étoiles le 1er avril dernier, sera donc de continuer d’appuyer les forces afghanes dans la province de Kapisa afin que la transition y soit bientôt effective.

L’état-major de la brigade La Fayette sera armé par celui de la 2e Brigade Blindée, unité qui fournira d’ailleurs l’essentiel des effectifs du Groupement tactique interarmes (GTIA) « Acier », qui se composera d’éléments du 16ème Bataillon de Chasseurs de Bitche, du 40e Régiment d’Artillerie, du 501e Régiment de Chars de Combat, du 13e Régiment du Génie, ainsi que d’une section du 92e Régiment d’Infanterie pour les VBCI, lequel constituera par ailleurs l’épine dorsale du GTIA Wild Geese (Oies sauvages).

Pour ce déploiement, l’état-major de la 2e BB s’est notamment entraîné aux Etats-Unis, plus précisément à Fort Riley dans le cadre de l’exercice Unified Endeavour, en compagnie de son homologue américain de la 1st Infantry et de militaires polonais et afghans. Sa préparation s’est ensuite poursuivie au CENTAC (Centre d’entraînement au combat) de Mailly.

La devise de la 2e BB est : « Pour le service de la France, en faisant nôtre l’esprit Leclerc : « Ne me dites pas que c’est impossible ! ». Et elle pourrait peut-être devoir l’appliquer à la lettre si un retrait anticipé des troupes françaises d’Afghanistan, c’est à dire avant la fin de cette année, est décidé à l’issue de la prochaine élection présidentielle.

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