Dernière ligne droite pour l’exercice interarmées Nawas

C’est le 30 mars que prendra fin l’exercice interarmées Nawas, lequel a commencé, en terrain libre, il y a deux semaines, entre Toulouse et Biscarosse, sur une zone de 300 km sur 300 km.

L’objectif de l’édition 2012 de cet exercice vise à valider « la capacité opérationnelle des armées » à protéger une force terrestre déployée et en mouvement contre les menaces aériennes.

Piloté par le Commandement des Forces Terrestres (CFT), cet exercice a impliqué 400 militaires de l’armée de Terre, qui, issus essentiellement des 54e et 402e RA (régiments d’artillerie), ont armé 3 batteries de missiles sol-air très courte portée MISTRAL et 1 batterie sol-air moyenne portée (SAMP) Hawk.

La Marine nationale a engagé la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul pendant que l’armée de l’Air a mobilisé les escadrons de défense sol-air (EDSA) Servance de Luxeuil et Tursan de Mont-de-Marsan, tous deux dotés du système SAMP-T « Mamba », ainsi qu’une section CROTALE NG et 2 Mirage 2000N.

Les manoeuvres Nawas 2012 ont en outre été réalisées en coordination avec l’exercice Volfa, qui a mobilisé, du 19 au 23 mars, 40 avions de chasse, 8 de transport, un ravitailleur, un E-3F et 4 hélicoptères, ainsi que les hommes des CPA n°10 et n°30.

Au cours de ces deux semaines d’entraînement, le 402ème RA aura effectué sa dernière campagne de tir avec le système Hawk – lequel avait abattu un TU-22 libyen, en 1987, au Tchad – étant donné que le contrat opérationnel des systèmes sol-air moyenne portée sera désormais confié à l’armée de l’Air d’ici l’été 2012.

Cet exercice, au cours duquel il a été prévu de tirer plus de 60 missiles,  aura été également l’occasion pour l’EDSA Servance de valider sa seconde capacité opérationnelle (CO2) avec le système Mamba, laquelle consiste à défendre une force terrestre déployée sur un théâtre d’opération.

De même que pour l’EDSA Tursan, qui a quant à lui détruit, le 28 mars et cela pour la première fois pour ce qui le concerne, une cible évoluant à 40 km de distance avec un missile Aster 30 tiré depuis Biscarosse (CO1). Désormais, cette unité est en mesure, comme l’EDSA Servance, qui a passé avec succès cette étape octobre dernier, de protéger un site fixe, comme peut l’être une base aérienne.

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