L’Otan prolonge l’opération antipiraterie « Ocean Shield »

« Aucun délai n’a été fixé pour cette opération à long terme, qui durera tant que cela sera jugé nécessaire » avait indiqué un porte-parole de l’Otan au moment du lancement, en août 2009, de la mission Ocean Shield, laquelle vise à lutter contre la piraterie maritime dans l’océan Indien.

Et, deux ans et demi plus tard, cette opération a été jugée encore nécessaire pendant encore deux ans puisque le Conseil de l’Atlantique Nord, l’instance politique de l’Otan, a décidé, le 19 mars, à Bruxelles, de la prolonger jusqu’en 2014. L’annonce a été faite par Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l’Alliance atlantique.

« Notre message pour les pirates est clair: votre capacité à menacer le trafic maritime diminue et la détermination de l’Otan ne recule pas », a expliqué l’ancien Premier ministre danois . « Les efforts internationaux portent leurs fruits et le nombre d’attaques réussies a sensiblement diminué en 2012 », a-t-il encore fait valoir.

Actuellement, l’opération Ocean Shield est menée par le Standing NATO Maritime Group 2, qui, placé sous le commandement de l’amiral turc Sinan Azmi Tosun, est formé par le TCG Giresun (Turquie), le HDMS Absalon (Danemark), l’ITS Grecale (Italie) et l’USS De Wert (Etats-Unis).

Il y a trois semaines, l’Union européenne a décidé également de prolonger, pour une durée identique, son opération antipiraterie appelée Atalante. Toutefois, si les règles d’engagement des navires engagées dans Ocean Shiend demeurent inchangées, celles qui concernent la force navale européenne pourraient prochainement évoluer, en lui donnant la possibilité de viser les pirates même lorsqu’ils ont regagné leurs bases.

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