Après l’inquiétude exprimée par la CFDT, la base de défense de Cherbourg fait une mise au point
Le 27 février, au cours d’une conférence de presse, la CFDT Défense de Basse-Normandie a évoqué la possible fermeture de la base de défense de Cherbourg (BdD) en mettant en avant l’existence de projets d’externalisation de certaines fonctions jusqu’ici assumées par le ministère de la Défense.
Ainsi, il serait question, selon le syndicat, du passage au privé de l’Ecole des fourriers de Querqueville et du transfert à Brest ou à Saclay de l’Ecole des applications militaires de l’énergie atomique (EAMEA).
Seulement, la porte-parole de la base de défense de Cherbourg, de la zone maritime et de la préfecture maritime de la Manche et mer du Nord, le lieutenant de vaisseau Christelle Haar, a démenti ces allégations.
« A ce jour il n’y a aucune remise en cause de l’existence et de la pérennité de la base de Défense de Cherbourg » et « nos objectifs actuellement sont d’accomplir les missions qui (nous) sont confiées » a indiqué l’officier à Zone Militaire.
Et certaines de ces missions sont de « grands défis à relever », comme la « surveillance de la Manche et mer du Nord durant les JO de Londres ou encore l’intégration des énergies marines renouvelables (projet éolien, hydrolien) » a poursuivi le lieutenant de vaisseau Haar. « La Défense à Cherbourg c’est également la construction navale avec DCNS et le projet Barracuda, la nouvelle génération de sous-marins qui équiperont la marine nationale » a-t-elle encore ajouté.
Quant à l’Ecole des fourriers et de l’EAMEA, les rumeurs les concernant sont « infondées ». Ainsi, d’après les précisions apportées par l’officier, il s’agit de « créer un pôle d’excellence militaire en regroupent les deux écoles interarmées à l’horizon 2015 » à Querqueville.
« Les efforts en termes de réorganisation ont été faits et la réforme est bien intégrée pour Cherbourg qui a été base de Défense expérimentale. Maintenant, nous sommes en rythme de croisière. Les missions qui nous sont confiées sont des missions d’avenir » a insisté le lieutenant de vaisseau Haar.