Le Pentagone assouplit les règles interdisant aux femmes soldats d’aller au combat
Le pragmatisme l’a emporté. Depuis 2001, 280.000 femmes soldats de l’armée américaine ont été engagées en Afghanistan et en Irak, ce que représente 12% des effectifs déployés.
Et 144 d’entre elles y ont laissé la vie. « Il n’y a plus de ligne de front clairement définie et de lignes arrières censées être plus sûres où les opérations de soutien sont effectuées » a ainsi souligné le Pentagone, dans un rapport soumis au Congrès.
En conséquence, l’interdiction faite aux femmes, appartenant en particulier à l’US Army et à l’US Marine Corp, de servir au combat a en partie été levé.
Ainsi, ce sont 13 spécialités, comme celles d’opérateur radar d’artillerie ou de spécialiste de lanceur multiple de roquettes (MLRS), qui leur seront désormais ouvertes. Toutefois, elles ne pourront toujours pas intégrer des unités de forces spéciales ainsi que des sections d’infanterie.
Cette mesure vient après la décision d’autoriser les personnels féminins de l’US Navy à servir à bord des sous-marins. Elle suit également l’évolution de l’armée australienne, qui a récemment pris les mêmes engagements à l’égard de ses personnels féminins.