Les 11 porte-avions de l’US Navy échappent aux coupes budgétaires

Les coupes d’un montant total de 487 milliards de dollars qui vont affecter le budget du Pentagone au cours des 10 prochaines années ne remettront pas en cause les 11 porte-avions de l’US Navy.

Pourtant, avec la rigueur budgétaire annoncée, il a été question, pendant un temps, de désarmer l’USS George Washington, un bâtiment de la classe Nimitz entré en service en 1992, à l’occasion de sa future indisponibilité Périodique pour Entretien et Réparation (IPER), laquelle est programmée pour 2016-2021.

Mais le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, a levé les doutes à ce sujet à l’occasion d’un déplacement à bord du plus ancien porte-avions encore en service de l’US Navy, à savoir l’USS Enterprise.

« Les porte-avions jouent un rôle majeur dans notre force, et pas uniquement à l’heure actuelle. Ils continueront de jouer un rôle important à l’avenir. Vous faites partie de ce qui rend notre armée agile, flexible, rapidement déployable et capable de s’attaquer à un ennemi n’importe où dans le monde » a ainsi déclaré Leon Panetta, à l’adresse d’environ 1.700 marins du bord.

« Pour cette raison, le président et nous tous au ministère avons décidé qu’il est important de préserver notre flotte de porte-avions, ce qui signifie que nous allons garder nos 11 porte-avions », a-t-il déclaré.

En revanche, si cette inconnue est désormais levée, l’ampleur des économies que devra faire la marine américaine reste encore à préciser. Cela devrait être fait très prochainement. Mais le chef du Pentagone a toutefois laissé entendre que l’US Navy doit s’attendre à des « coupes claires ».

Quoi qu’il en soit, la flotte américaine de porte-avions passera provisoirement en dessous des 10 unités avec le retrait de l’USS Enterprise, qui doit avoir lieu à la fin 2012, son successeur, l’USS Gerald Ford, le premier d’une nouvelle classe de navire étant attendu pour 2015.

Actuellement, l’USS Enterprise prépare le 22e déploiement de son existence au large de la Géorgie. Au printemps prochain, il prendra la direction du Moyen Orient où, a assuré Leon Panetta, il franchira le détroit d’Ormuz « à un moment ou un autre ».

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