Les quatre militaires français tués par un soldat afghan appartiennent au 93e RAM et au 2e REG

L’on en sait un peu plus au sujet de l’attaque qui a fait 4 tués ainsi qu’une quinzaine de blessés, dont 8 graves, dans les rangs de l’armée française, ce 20 janvier.

Un soldat afghan a ainsi ouvert le feu sur des militaires français qui étaient alors en train d’effectuer une séance d’entraînement sportif sur la base avancée de Gwan, dans le sud de la province de Kapisa. L’auteur des tirs a tenté de prendre la fuite avant d’être finalement arrêté.

Tous les militaires français touchés formaient une équipe d’instructeurs insérée au sein d’un bataillon de l’armée nationale afghane, dans le cadre du dispositif OMLT (Operational Mentoring Liaison Team).

Les blessés ont été évacués à bord d’hélicoptères français et américains vers les hôpitaux militaires de Kaboul et de Bagram.

Quant aux soldats tués, trois appartiennent au 93ème Régiment d’Artillerie de Montagne (RAM) de Varces. Il s’agit de deux adjudants-chefs et d’un caporal-chef. Le quatrième est un adjudant-chef du 2ème Régiment Etranger de Génie de Saint-Christol, unité déjà éprouvée par une attaque similaire le 29 décembre dernier.

Cette attaque a eu lieu alors que le président afghan, Hamid Karzaï, est attendu à Paris, la semaine prochaine, pour signer un accord avec la France. En attendant, le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, a décidé la suspension des opérations de formation et de soutien menées par l’armée française au profit de son homologue afghane.

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, ainsi que chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Edouard Guillaud, doivent partir en Afghanistan afin d’évaluer les moyens que le gouvernement afghan est capable de mettre en oeuvre afin d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise. En fonction des éléments recueillis, il est possible qu’une décision portant sur un retrait anticipé du contingent français, c’est à dire avant 2014, soit prise.

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