Un gendarme mortellement fauché par une voiture dans l’Orne

 Un sous-officier de gendarmerie appartenant à la Brigade départementale de recherche et d’investigation d’Alençon (Orne) a perdu la vie, ce 12 janvier, après avoir été percuté par une voiture alors qu’il se trouvait sur les lieux où un précédent accident sans gravité venait d’avoir lieu.

Inialement, l’adjudant Ludovic Richard, 32 ans, devait se rendre à Aulnay-sur-Odon (Calvados) pour une autre mission quand il a été témoin, avec ses quatre collègues, d’un accident au niveau de la commune de Pointel, sur la route départementale D924.

C’est en sécurisant les lieux afin d’éviter un « suraccident » que ce sous-officier a été mortellement fauché par un monospace conduit par un jeune homme d’une vingtaine d’année.

Le procureur de la République d’Argentan a précisé qu' »il n’y a pas eu délit de fuite ». Et d’ajouter que l’automobiliste impliqué avait son permis en règle, qu’il était en possession de tous ses moyens et qu’il « n’y avait pas d’excès de vitesse flagrant ».

Une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les camarades du gendarme décédé, lesquels sont « très affectés », selon Edith Harzic, la directrice de cabinet du préfet de l’Orne.

En déplacement à Lille, pour présenter ses voeux aux fonctionnaires, le président Sarkozy a rendu hommage à l’adjudant Ludovic Richard. « C’est l’occasion pour tous nos compatriotes de comprendre les servitudes des fonctionnaires et des militaires, (…) et je suis sûr que, quelle que soit sa sensibilité, chacun voudra s’associer à la tristesse de la famille de ce gendarme de 32 ans, tué parce que, sur la route, il y a des gens qui ne comprennent pas que tout n’est pas permis », a-t-il déclaré.

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