Les forces spéciales canadiennes feraient appel au privé pour la surveillance maritime
« Viam Invenimius » (Nous trouverons un moyen). Telle est la devise du Commandement des forces d’opérations spéciales du Canada. Et avec l’avenir pour le moment incertain des avions de surveillance maritime CP-140 Aurora, il en a peut-être trouvé un pour prévenir les menaces terroristes en provenance de la mer et garder un oeil sur les mouvements de navires suspects ou présentant un risque pour la sécurité.
Actuellement, le ministère canadien des Pêches et des Océans a délégué ses tâches de surveillance maritime et de transport aérien à la société Provincial Airlines, qui utlise des avions Super King Air 200. Une partie de ce contrat est payée par les forces canadiennes.
Aussi, il est question pour les forces spéciales canadiennes de confier également à cette entreprise des missions de surveillance, si en plus, les CP-140 Aurora, qui affichent une trentaine d’années au compteur, sont retirés du service.
Selon la Presse canadienne, une note en a émis l’hypothèse. Il y est expliqué que malgré que de nombreux aéronefs peuvent être mobilisés en cas d’ugence au sol, « les options sont considérablement réduites » pour les menaces maritimes et que le recours aux avions de Provincial Airlines « pourrait combler le vide à un coût minimal ».
Pour le commandant des forces d’opérations spéciales du Canada, le brigadier-général Denis Thompson, cet appel au secteur privé « n’a rien de préoccupant » et que « son expertise est utile ». Interrogé par la Presse canadienne, il a en effet affirmé qu’il « s’agit de la plus complexe des opérations quand on y pense ».