Un groupe dissident d’al-Qaïda au Maghreb islamique entre en scène

Trois coopérants européens (un homme et une femme espagnols et une italienne) ont été enlevé le 23 octobre dernier dans un camp de réfugiés sahraouis situé à Hassi Rabuni, près de Tindouf, en Algérie, où s’est replié le gouvernement de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) émanant du Front Polisario, qui revendique l’indépendance du Sahara occidental face au Maroc.

Soutenu par l’Algérie, ce mouvement a rejeté la responsabilité de ces enlèvement sur al-Qaïda au Maghreb islamique, ce que la filiale maghrébine de l’organisation créée par Oussama ben Laden a démenti dans son communiqué revendiquant le rapt de deux ressortissants français ainsi que celui de trois touristes européens.

Le 5 décembre, la police mauritanienne a annoncé l’arrestation, à Nouadhibou, dans le nord-ouest de la Mauritanie, de deux hommes soupçonnés d’avoir participé à l’enlèvement des trois coopérants européens en Algérie.

Finalement, cette action a été revendiquée par le groupe Jamat Tawhid Wal Jihad Fi Garbi Afriqqiya (Mouvement unité pour le Jihad en Afrique de l’Ouest en français), lequel a envoyé, le 10 décembre, un message au correspondant de l’Agence France Presse à Bamako.

Selon son porte-parole, ce groupe serait composé de dissidents d’AQMI. En l’état actuel des choses, l’on ignore les raisons qui ont conduit à cette scission.

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