Deux gendarmes ont violemment été pris à partie dans le Var

Deux gendarmes de l’escadron déparmental de sécurité routière (EDSR) du Var, ont violemment été agressé à coups de barres de fer, au cours de la nuit du 6 au 7 décembre, près de Fréjus, alors qu’ils venaient de surprendre trois chauffeurs routiers roumains en train de siphonner de l’essence à l’aide d’une pompe électrique dans les réservoirs de véhicules en stationnement sur aire de l’A8.

Tout a commencé vers 3 heures du matin. Déjà alertés par des vols d’essence dans le secteur, les gendarmes, qui y avaient établi une surveillance, voient arriver deux camions immatriculés en Roumanie. Les trois hommes qui en sortent commencent alors à faire le tour des véhicules en stationnement et lorsqu’ils commencent à vider un premier réservoir, les militaires prennent le parti d’intervenir.

Seulement, l’interpellation des trois suspects va être plutôt mouvementés. L’un d’eux n’a en effet pas hésité à se saisir et à faire usage d’une barre de fer pour blesser sérieusement deux gendarmes.

Mais l’affaire n’en est pas restée là puisque les suspects ont fini par s’échapper avec leurs camions, un gendarme étant allé jusqu’à s’agripper sur le marche-pied d’un des deux semi-remorques pour mettre en joue le chauffeur. Peine perdue, ce dernier a volontairement raclé son véhicule contre les barrière de sécurité pour faire lâcher prise au militaire, qui n’a eu que le choix de sauter pour éviter de se faire écraser.

Finalement, et après l’appel à des renforts, le premier camion a été intercepté après une course-poursuite d’une dizaine de kilomètres, entre Le Luc et Brignoles. Le second a été repéré alors qu’il allait faire le plein à une station service de Brignoles. Les trois routiers, âgés de 30 à 40 ans, ont ainsi été interpellés et placés en garde à vue.

Quant aux deux gendarmes blessés, le premier souffre d’un traumatisme crânien avec une plaie profonde tandis que le second présente un arrchement osseux à une main. Une interruption totale de travail de 10 jours leur a été prescrite.

Par ailleurs, plus tôt dans la semaine, un autre gendarme, appartenant au PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Gray (Haute-Saône), a également été blessé à une jambe, après avoir été renversé par un véhicule volé dans les Vosges. Les occupants de la voiture ont finalement été arrêtés quelques heures plus tard, grâce à un dispositif ayant mobilisé une trentaine de militaires et un hélicoptère habituellement basé à Dijon.

A noter que quelques heures plus tard, un incident quasi identique s’est produit à Couffouleux, dans le Tarn. Là, c’est un motard de brigade motorisée de Saint-Juéry a volontairement été percuté par le conducteur d’une Audi, avec trois autres personnes à bord. Les fuyards ont pu être arrêtés 25 minutes après la mise en place du plan Epervier. Le militaire renversé, un maréchal des logis-chef, a légérement été blessé à une jambe.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]