Un brigadier-chef du 1er Régiment Etranger de Cavalerie a mis des voleurs en échec

Régulièrement, des militaires sont mis à l’honneur dans les magazines officiels des armées (Terre Info Magazine, Air Actualités, Cols Bleus) pour s’être portés au secours de leurs concitoyens en difficulté.

Ainsi, par exemple, ce blog a déjà relaté plusieurs affaires de ce type, comme celle concernant le quartier maître Philippe Champagne, cuisinier à bord du porte-avions Charles de Gaulle, qui a sauvé la vie d’un septuagénaire alors tombé dans le canal du Vistre à Nîmes, ou bien encore celle de l’adjudant Girard, du CENZUB (Centre d’entraînement aux action zone urbaine), qui a permis de retrouver une personne âgée ayant fait un malaise lors d’une promenade. Et sans oublier, au début de cette année, l’intervention déterminante d’un militaire du 1er RPIMa  de Bayonne, qui a fait mordre la poussière à une bande de voyous à Chalon-sur-Saone, lors d’une permission.

Et l’action accomplie par le brigadier-chef Szilard Tarczi, du 1er Régiment Etranger de Cavalerie (REC) d’Orange est de la même eau. Le 16 octobre dernier, ce légionnaire était en train de siroter un café en terrasse à Uzès quand un vol a lieu, pratiquement sous ses yeux.

C’est alors qu’il voit un homme vêtu de noir et portant une cagoule s’enfuir en tenant une sacoche, ainsi qu’une voiture reculer à vive allure, vraisemblablement conduite par un complice. Le brigadier-chef n’a pas hésité : il s’est lancé à la poursuite du voleur pour tenter de le maîtriser avant qu’il ne monte dans le véhicule.

Bien qu’ayant réussi brièvement à la maîtriser par le col, le légionnaire n’a pas pu empêcher le voleur de prendre place à bord de la voiture et de prendre la fuite avec son complice. Dans leur précipitation, les deux hommes ont blessé une personne âgée.

Pour autant, l’action du brigadier-chef Tarczi n’a pas été vaine puisqu’il a récupéré la sacoche volée. « Dès que j’ai entendu les cris, j’ai agi selon ce qui me paraissait être bien, sans penser que je pouvais me mettre en danger » confie-t-il sur le site officiel de la Légion étrangère. « Je suis comme la plupart de mes camarades, discret, comme nous l’enseigne le code d’honneur du légionnaire. J’ai été récompensé, un quart d’heure après les faits, quant le propriétaire de la sacoche m’a remercié », poursuit-il.

Photo : Le brigadier-chef Szilard Tarczi (c) Légion Etrangère

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