4.500 travaux en cours à bord du porte-avions Charles de Gaulle (MàJ)

Très sollicité au cours de ces 12 derniers mois, avec la mission Agapanthe 2010 dans l’océan Indien et surtout l’opération Harmattan au large de la Libye, le porte-avions Charles de Gaulle est actuellement à Toulon, son port d’attache, qu’il a retrouvé en août dernier.

Il n’est pas question qu’il reparte pour une nouvelle mission dans les jours qui viennent. En effet, depuis septembre, et afin de « se refaire du potentiel », il est en arrêt technique, ce qui avait été prévu par son livret d’entretien.

La précédente immobilisation importante du navire avait eu lieu en juillet 2007. Il s’agissait alors d’une interruption périodique pour entretien et réparation (IPER) de 15 mois, programmée à intervalle régulier (tous les 7 ans environ), laquelle fut suivie d’une longue remontée en puissance au cours de laquelle un problème décelé sur son système propusilf l’avait contraint à un nouvel arrêt, en mars 2009.

Cette fois, lors de cette immobilisation prévue pour être relativement courte ,  le navire amiral de la Marine nationale fait l’objet de 4.500 travaux, effectués par 350 techniciens de DCNS et de 600 marins.

Comme le souligne Var Matin, cela va du « filet de protection à changer » à la « turbine basse pression de 35 tonnes démonter puis à réinstaller », en passant par la repeinte d’un morceau du pont d’envol. Les tâches les plus complexes sont dévolues à DCNS, l’équipage du navire s’occupant du reste.

« Nous avons notre propre capacité de maintenance. Et puis nous préparons le terrain à DCNS, nous sécurisons et cordonnons le tout », a expliqué, au quotidien, le capitaine de corvette Xavier Kerberenes, responsable de la coordination des travaux. « Le bord agit en tant que maître d’œuvre pour redonner un potentiel de navigation au PA » a-t-il ajouté.

Si tout se passe bien, les travaux en cours devraient être terminés en décembre. Par la suite, le Charles de Gaulle reprendra la mer pour permettre l’entraînement des pilotes du groupe aérien embarqué, ce qui n’avait pas été possible ces derniers mois en raison de l’intense activité opérationnelle du bâtiment.

Quelques précisions toutefois, toujours utiles pour celles et ceux qui sont toujours prompts à la critique contre ce navire de la Royale : entre octobre 2010 et août 2011, le PAN Charles de Gaulle a passé 230 jours en mer et permis l’accomplissement de 2.000 missions aériennes lors de la récente opération militaire en Libye. Il est bon de le souligner.

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