L’assemblage du HMS Queen Elizabeth a commencé

La construction du porte-avions HMS Queen Elizabeth est entrée dans une nouvelle phase, le 23 septembre dernier, avec le début, au chantier naval de Rosyth (Ecosse) de l’assemblage des composants de ce navire.

L’annonce a été faite par la Royal Navy, qui, initialement, aurait dû mettre en oeuvre deux navires de ce type, le second étant le Prince of Wales, dont l’entrée en service est programmée pour 2020.

Les différentes sections et blocs du porte-avions sont fabriqués par les chantiers navals d’Appledore, de Portsmouth, de Glascow, de Tyneside et de Merseyside, puis acheminés à celui de Rosyth pour y être assemblés.

Le chantier du HMS Queen Elizabeth a été lancé le 7 juillet 2009, avec la découpe de la première tôle au chantier Govan Shipyard. L’étrave du bâtiment a été transportée en avril 2010 à Rosyth.

Pour mémoire, les porte-avions britanniques sont réalisés dans le cadre de l’Aircraft Carrier Alliance, qui rassemble BAE Systems, Babcock et Thales. Ces navires, qui seront les plus imposants jamais réalisés au profit de la Royal Navy mesureront 280 mètres en longueur pour 70 mètres de large, avec un déplacement de 65.000 tonnes en charge.

A terme, la Royal Navy ne devrait disposer que d’un seul porte-avions, étant donné qu’il est question de revendre l’un des deux en raison des restrictions budgétaires imposées au ministère britannique de la Défense (MoD).

Par ailleurs, il a été décidé d’apporter d’importantes modifications par rapport aux plans initiaux puisque la Royal Navy, par souci d’interopérabilité avec l’US Navy et surtout la Marine nationale, a décidé d’adopter le système CATOBAR, faisant appel à des catapultes, une piste oblique et des brins d’arrêt. Dans le même temps, Londres a renoncé aux F-35 STOVL (décollage court et atterrissage vertical) pour la version navalisée (C) de cet appareil développé par Lockheed-Martin.

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