Un troisième sous-marin nucléaire d’attaque de type Barracuda commandé

La Direction générale de l’armement (DGA) a passé commande, auprès de DCNS et d’Areva-TA, le 28 juin, du troisième sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de la classe Barracuda.

Ce programme, lancé en 2006 pour 8,6 milliards d’euros, doit permettre de remplacer, à partir de 2017, les 6 SNA de type Rubis actuellement en service au sein de la Marine nationale. Le premier exemplaire de la série, le Suffren, a été mis sur cale en 2007 tandis que le second, le Duguay-Trouin, a été commandé en juin 2009. L’assemblage des deux bâtiments est actuellement en cours à Cherbourg.

Par rapport aux SNA de la classe Rubis, les Barracuda sont plus longs (99,5 mètres cntre 73,6 m), ce qui permet d’augmenter le nombre d’armes embarquées, d’améliorer les performances, notamment au niveau de l’acoustique, et d’appliquer les nouvelles normes en matière de sécurité nucléaire.

Armés par un équipage de 60 marins, ces nouveaux SNA seront équipés du même système de combat (SYCOBS) dont est doté le sous-marins nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Terrible.

Côté armement, ils disposeront de la future torpille lourde Artemis, du missile anti-navire Exocet et du missile de croisière naval (MdCN, ou Scalp Naval), ce qui permettra, pour la première fois pour un sous-marin français, de disposer de capacités de frappe contre la terre. Enfin, les Barracuda pourront embarquer un détachement de commandos marine avec leur équipement.

Avec cette commande, le programme Barracuda est à demi-conforté. Trois autres bâtiments doivent être assemblés. Du moins si aucune restriction budgétaire, d’ici là, ne vient contrarier cet obejctif.

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