Le Balardgone dévoilé (MàJ)

Projet emblématique de la réforme des armées, le « Pentagone à la française », encore appelé le « Balargone » en raison de sa localisation sur le site du même nom où est implantée la Cité de l’air, ressemblera à un hexagone. Du moins, vu du ciel.

Pour mémoire, il s’agit de regrouper sur un même site toutes les emprises du ministère de la Défense situées à Paris, à l’exception de l’Ecole Militaire et des Invalides. Les sites ainsi libérés seront vendus, ce qui permettra d’engranger des recettes exceptionnelles, censées compenser en partie l’effort budgétaire demandé aux armées afin de réduire les déficits publics.

A l’issue de 160 auditions et réunions et 360 heures de débats, ce chantier a été confié, dans le cadre d’une Partenariat Public-Privé (PPP), au groupement Opale Défense, emmené par Bouygues Bâtiment Île de France, avec Thales (informatique), Sodexo (services), Dalkia (énergie), Exprim (maintenance), des investisseurs privés (Caisse d’Epargne, Fideppp, Seif) et la Caisse des dépôts.

Le coût de la construction des bâtiments, évalué à plus de 600 millions d’euros, est pris en charge par l’entrepreneur, à qui le ministère de la Défense versera une redevance annuelle de 100 à 150 millions d’euros pendant 27 ans. Ce loyer prendra en compte les frais financiers, l’entretien des bâtiments et d’autres services externalisés.

D’ici à 2015, le Balardgone accueillera 10.000 militaires et 5.000 civils, sur une superficie de 16,5 hectares. Le site se divisera en trois parties : le ministère de la Défense et les états-majors rassemblés dans l’Hexagone (illustrations), imaginé par l’agence Nicolas Michelin & Associés, l’actuelle Cité de l’Air et un secteur de 90.000 m2 de bureaux destinés au privé.

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