Un insurgé probablement français tué en Afghanistan

Des combats ont récemment eu lieu dans la province de Zabol, proche de celle de Kandahar, dans le sud de l’Afghanistan. Plusieurs insurgés ont été tués au cours de cette opération, dont un qui avait la particularité de posséder sur lui un passeport français.

Le Quai d’Orsay n’a pas donné plus de détails au sujet de cette information, si ce n’est que l’ambassade de France à Kaboul « s’efforce d’établir si cet homme est bien le titulaire dudit passeport ». Depuis, silence radio.

Une note de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) évoquée récemment par Le Figaro, a indiqué que « la présence de 14 Français » avait été signalée « en 2010 dans la zone afghano-pakistanaise et que « cette région continue d’attirer les volontaires au combat armé, notamment les européens. Ceux-ci sont passés, en moins de trois ans, de quelques cas isolés à plus d’une centaine d’individus. »

Quoi qu’il en soit, ce phénomène n’est pas nouveau. En décembre 2001, après la bataille de Tora Bora menée par les forces américaines contre des éléments d’al-Qaïda, le corps sans vie de « Djamel » Hervé Loiseau avait été retrouvé. Ce jeune français avait rejoint l’Afghanistan après un passage au Pakistan pour y combattre dans les rangs de la mouvance islamiste. Et d’autres français ont été faits prisonniers et incarcérés à Guantanamo, quand il n’ont pas participé à des tentatives d’attentats, comme Richard Robert, au Maroc ou encore Willie Brigitte, en Australie.

La France n’est pas le seul pays à compter de pareils cas. Celui de John Walker, un ressortissant américain qui se faisait appeler « Abdul Hamid », avait défrayé la chronique en 2001, quand il fut fait prisonnier par les militaires de son pays. Et l’on peut aussi citer le parcours de David Hicks, surnommé le « taleb australien ». Après avoir combattu au Kosovo aux côtés de l’UCK, il avait ensuite rejoint l’Afghanistan après un passage, comme Djamel Hervé Loiseau, au Pakistan.

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