Problème de propulsion sur un sous-marin nucléaire britannique

Les sous-mariniers britanniques ont la scoumoune. Le 8 avril, une fusillade à bord du sous-marin nucléaire d’attaque Astute a fait un tué et un blessé grave parmi les officiers de l’équipage du bâtiment, alors à quai à Southampton, dans le sud de l’Angleterre.

Le même jour, l’on a appris que l’HMS Vengeance, qui est l’un des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), a été contraint de regagner sa base de Faslane (Ecosse) à cause d’un problème de propulsion.

Selon la Royal Navy, l’incident s’est passé le 31 mars dernier, alors que le bâtiment participait à un exercice au large des côtes britanniques. Pour une raison encore inconnue, un objet qui était entré dans la tuyère du SNLE a bloqué sa pompe-hélice, et donc, la propulsion principale. L’ordre lui a été donné de rentrer à sa base afin de le réparer.

Le HMS Vengeance a donc regagné à petite vitesse son port d’attache. D’après la marine britannique, le réacteur nucléaire du SNLE n’est pas concerné par cette avarie.

Dernier exemplaire de la classe des SNLE Vanguard, le HMS Vengeance est entré en service en 1999. Il est mis en oeuvre par un équipage de 135 marins et il est doté de 16 missiles balistiques Trident 2 D-5 ainsi que de 16 torpilles Spearfish. Il est l’un des maillons essentiels de la dissuasion britannique, qui est exclusivement sous-marine.

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