Le Caïman fait ses gammes en Bretagne
Le 7 février, un hélicoptère NH90 « Caïman » est arrivé à la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic, en Bretagne, pour suivre un programme d’expérimentation opérationnelle SECMAR (sécurité maritime), prévu pour durer deux semaines.
Cet appareil est actuellement mis en oeuvre par le Centre d’expérimentations pratiques et de réception de l’aéronautique navale (CEPA) de Hyères (Var). Ce séjour breton vise ainsi à évaluer les procédures d’emploi de ce nouvel hélicoptère pour les opérations de secours en mer dans les conditions qui seront les siennes sur la façade Atlantique, une fois qu’il sera entré en service.
A l’issue de cette période d’expérimenation opérationnelle, les premiers équipages du Caïman seront formés à voler sur cet appareil , qui devrait armer, dès l’automne prochain, la flotille 33F, qui renaîtra à Lanvéoc-Poulmic après avoir été dissoute en 1999.
Dans le même temps, le Centre Atlantique de Mise en Oeuvre des Hélicoptères de Combat (CAMOHC), qui est aussi en phase de validation, accueillera les Caïman et le personnel de la 33F. Ses infrastructures, d’une surface totale de 8500 m2, permettront d’abriter jusqu’à 15 hélicoptères en hangar et 2 autres en maintenance.
La prochaine unité de l’aéronautique navale dotée de Caïman devrait être la flotille 31F, qui, mise en sommeil en juin dernier, a reversé ses hélicoptères Lynx à la 34F, basée à Hyères. En effet, selon le Bulletin d’Information des Armées, cette décision a été prise afin de préparer l’arrivée du NH90. « La flotille sera réactivée sur décision de l’Etat-major de la Marine » avait-il été précisé.
Au total, la Marine nationale attend 27 exemplaires du Caïman, dont la vocation première reste l’emploi à bord des frégates. Le constructeur Eurocopter a, pour l’instant, livré trois hélicoptères, le premier l’ayant été avec cinq ans de retard.
