Premier tir d’évaluation d’un missile ASMP-A par un Mirage 2000N

Le 1er octobre 2009, le couple Mirage 2000N et le missile ASMP-A (air-sol moyenne portée améliorée) était déclaré opérationnel sur la base aérienne d’Istres. L’escasdron 3/4 « Limousin » était donc la première unité des Forces aériennes stratégiques (FAS) a mettre en oeuvre ce nouvel engin, à vocation stratégique et d’ultime avertissement, dont la conception fut lancée en 1997.

Plus d’un an plus tard, précisément le 23 novembre dernier, un tir d’évaluation du binôme Mirage 2000N / ASMP-A a été réalisé pour la première fois, à l’issue d’un vol qui aura duré plus de 5 heures.

L’équipage (ndlr, constitué par un pilote et un navigateur) a ainsi accompli toutes les phases du type de mission qui leur est dévolu, à savoir le vol à haute altitude, les ravitaillements en vol assurés par un C135 du 2/91 Bretagne, pénétration à basse altitude, et enfin, tir du missile ASMP-A qui, bien évidemment, ne portait pas de charge nucléaire.

Cette mission, appelée Topaze, a également mobilisé le centre d’essai et de lancement de missiles de Biscarosse, la direction du programme Horus, des moyens de la Marine nationale et des équipes de l’industriel MBDA, le concepteur de l’ASMP-A.

L’escadron 1/91 Gascogne, équipé de Rafale F3, est l’autre unité de l’armée de l’Air a être dotée du missile ASMP-A. Basé à Saint-Dizier, il a pris l’alerte nucléaire le 1er juillet dernier.

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