Afghanistan : Cuisant revers pour les insurgés dans la province de Paktika

Mise en échec dans la province de Kandahar par l’offensive des forces de la coalition et celles de l’armée nationale afghane, l’insurrection n’a plus l’initiative en Afghanistan. C’est du moins l’avis du général britannique Nick Carter, le commandant des forces de l’Otan dans ce secteur.

Depuis quelques jours, les insurgés subissent de lourdes pertes. Cela a été le cas dans la journée du 29 octobre où une vingtaine d’entre eux ont été tués au sud de la province de Kandahar, lors d’un accrochage impliquant deux hélicoptères de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), sous commandement de l’Otan.

Le lendemain, au cours de la nuit, un important groupe d’insurgés a attaqué le poste avancé de l’Otan « Margah » (COP) implanté dans le district de Bermal, situé dans la province de Paktika (sud-est du pays), proche de de la frontière avec le Pakistan. Les rebelles ont utilisé des mortiers, des lance-roquettes et des mitrailleuses.

Un soutien aérien a alors été demandé pour repousser les assaillants. Un hélicoptère de l’Otan a tiré trois missiles guidés sur les insurgés. Selon un bilan fourni par les autorités afghanes, 80 rebelles ont été tués. En revanche, 5 militaires de la coalition ont été blessés. Etant donné la situation géographique du camp attaqué, il est probable que les insurgés avaient préparé leur attaque depuis les zones tribales pakistanaises voisines.

Cela étant, les insurgés continuent à mener des coups de main, comme cela a été le cas dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre au sud-ouest de Kaboul, plus précisément dans la province de Ghazni.

Ainsi, un groupe de rebelles ont mis le feu au siège du district de Khogyani avant de retirer avant l’aube. L’attaque a été revendiqué par Zabihullah Mujahid, un porte-parole du mouvement taleb. Selon ce dernier, les assaillants auraient pris des armes et des véhicules aux forces de police, lesquelles auraient subi des pertes.

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