Le porte-avions Charles de Gaulle sera indisponible pour plusieurs semaines

Parti le 13 octobre de Toulon pour une périple de 4 mois dans l’océan Indien dans le cadre de la mission Agapanthe, le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle avait fait demi-tour à peine vingt-quatre heures après avoir appareillé.

La raison avancée par la Marine nationale était alors un défaut « d’isolement électrique sur le détecté sur une armoire de contrôle d’une soupape de sécurité du circuit de propulsion arrière. La réparation ne devait pas durer trop longtemps, le délai estimé étant de quelques jours tout au plus.

Et effectivement, le souci d’isolement électrique a bien été traité dans les temps prévus initialement. Seulement voilà, par voie de communiqué, la Marine nationale a fait savoir que « les investigations menées pour identifier le défaut électrique ont mis en évidence un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité ».

Du coup, il a été décidé de procéder à un changement standard de la soupape, ce qui va obliger le Charles de Gaulle à rester à Toulon pendant « plusieurs semaines ». Il s’agit de la deuxième avarie sérieuse du porte-avions depuis son interruption pour entretien et réparation (IPER). Au printemps 2009, en effet, le navire amiral de la Royale avait connu un souci d’usure prématurée d’une pièce mécanique, ce qui lui avait valu d’être à nouveau immobilisé pendant quelques mois supplémentaires.

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