Un équipage la Marine nationale pour vendre la corvette Hermès

Depuis deux ans, les bureaux d’études de DCNS, le constructeur naval français, travaillent sur un projet de patrouilleur de haute mer (Offshore Patrol Vessel, OPV) de type Gowind, appelé Hermès.

Ce nouveau navire, développé sur fonds propres, doit permettre au groupe de prendre pied sur le marché des OPV. La corvette est susceptible d’être employée pour une large gamme de mission, allant de la surveillance de zone à l’aide humanitaire, en passant par la lutte contre la piraterie et les trafics.

Normalement, la corvette Hermès est destinée à l’exportation, la Marine nationale n’ayant pas exprimé de besoin particulier pour ce type de bâtiment. Cependant, et comme il faudra bien le tester dans des conditions opérationnelles et le vendre, la Royale fournirait un équipage pour armer ce bâtiment pour une durée de 18 mois à 3 ans, sans pour autant en être le propriétaire.

C’est, en tout cas, l’accord qui serait envisagé entre DCNS et la Marine nationale, d’après Gilles Langlois, le directeur du développement pour les bâtiments de surface et les systèmes navals du groupe français.

La première corvette de la classe Hermès devrait être prête d’ici au printemps prochain et opérationnelle à la fin de l’année 2011. Quant à ses caractéristiques, l’on sait que son déplacement devrait être de 1.000 t et qu’elle pourra être mis en oeuvre par une trentaine de marins. Elle sera en outre équipé de deux mitrailleuses 12,7 mm, d’un canon de 30 mm (et éventuellement d’un autre de 76 mm) et d’un canon à eau pour, par exemple, neutraliser des pirates. L’électronique de bord est fournie par Thales (système de communication Vigile Light, radar Seawatcher et sonar Captas Nano)

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