Le renseignement tchèque n’a pas besoin de WikiLeaks

Pour dévoiler des informations confidentielles, le renseignement tchèque peut très bien se passer de WikiLeaks, ce site spécialisé dans la publiciation de données sensibles, car il le fait très bien tout seul.

En effet, le service de renseignement militaire tchèque a transmis les nom d’agents et de correspondants avec lesquels il a travaillé pendant la période communiste (1948-1989) à l’Institut d’études des régimes totalitaires (USTR). Ce dernier a ensuite publié les noms sur Internet.

Seulement voilà, et selon le quotidien praguois Dnes, qui a révélé l’information, 380 personnes figurant sur la liste publiée par l’USTR seraient encore en activité. Autrement dit, elles sont « grillées » pour continuer à oeuvrer dans un milieu où la discrétion est le maître mot.

Cela étant, le ministère tchèque de la Défense a minimisé la portée de cette affaire en indiquant que « le renseignement militaire perçoit la publication comme un problème » et non comme une menace pour ses activités. Vraiment?

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