Coordination des actions du GIGN et de la FIPN

Dans le cadre du rapprochement entre la police et la gendarmerie, une nouvelle structure de coordination des différentes unités d’élite de ces deux institutions sera mise en place à compter du 1er juin.

Cette décision a été prise après la publication, en avril dernier, d’un rapport rédigé par Guy Parayre, ancien Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), et le contrôleur général de la police, Luc Presson.

En fait, il s’agit de coordonner les actions du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et de la Force d’intervention de la police nationale (FIPN).

Cette nouvelle structure, qui n’a pas vocation à devenir une unité de commandement, sera placée sous la responsabilité d’un général de gendarmerie, secondé par un commissaire de police. Elle sera hébergée par la DGGN.

Par ailleurs, et alors que ce n’était pas le cas auparavant, le GIGN pourra désormais intervenir dans les grandes villes, qui étaient du domaine exclusif de la police, en cas d’acte terroriste majeur.

Cette unité de la gendarmerie, forte de 400 militaires, est actuellement commandée par le général Denis Favier. Réorganisée en quatre pôles complémentaires (intervention, protection, observation-recherche, appui opérationnel), elle est basée à Satory, dans la région parisienne.

Quant à la FIPN, forte de 590 policiers, elle est sous les ordres du commissaire divisionnaire Amaury de Hauteclocque. Elle est composée par le Raid (Recherche, assistance, intervention, dissuasion), qui en assume la direction, de 10 groupes d’intervention (GIPN) répartis sur l’ensemble du territoire et la brigade anticommando de Paris. La FIPN a été installée le 1er décembre dernier à Bièvres (Essonne) avec pour mission de répondre aux nouvelles formes de terrorisme.

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