L’Otan drague en Manche

Depuis le 17 mai, les deux groupes permanents de guerre de mines de l’Otan (Standing Nato Mine Counter Measures Group) sont engagés dans une opération de recherche et de neutralisation d’engins explosifs datant depuis la Seconde Guerre Mondiale au large du Pays de Caux (Haute-Normandie) et la Baie de Somme, en Manche.

La Marine nationale prend également part à cette mission, avec les chasseurs de mines du type « tripartite » (CMT) Eridan et Céphée, tous les deux habituellement basés à Brest. Les CMT ont été conçus dans les années 1980, en coopération entre la France, la Belgique et les Pays-Bas. D’ailleurs, le Céphée a été acheté à la marine belge en 1997.

Au total, ce sont 12 navires – dont deux bâtiments de commandement – et 674 marins de huit nationalités différentes qui sont mobilisés pour cette opération en Manche, qui doit durer jusqu’au 23 mai.

L’objectif de cette opération est double car il s’agit de soutenir les efforts de la Marine nationale dans sa mission de sécurisation des activité maritimes et d’entraîner les marins de l’Otan à travailler ensemble.

Ce genre d’opération n’est pas inédit puisque c’est la cinquième depuis 2007. Au cours de la dernière en date, une vingtaine de tonnes de munitions avaient été neutralisées.

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