Ouverture d’une enquête après la mort de 3 enfants lors d’une opération franco-afghane

La Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) a ouvert une enquête après le décès de trois enfants après une explosion qui s’est produite lors d’une opération conjointe franco-afghane dans l’est de l’Afghanistan.

« On ignore dans quelles conditions exactes ces jeunes afghans, âgés d’une dizaine à une quinzaine d’années, ont été blessés ou tués et l’enquête conduite par l’ISAF concerne toutes les unités militaires engagées dans l’action » a expliqué, ce 8 avril, l’amiral Christophe Prazuck, le porte-parole de l’Etat-major des armées (EMA).

L’opération au cours de laquelle cet incident a eu lieu avait pour objet la poursuite de la construction de postes de combat avancés le long de l’axe Vermont, qui est une route stratégique reliant les provinces de Kapisa et de Surobi.

Un millier de soldats appartenant à la Task Force La Fayette et au Kandak 32 de l’armée nationale afghane (ANA) ont été engagés dans cette mission qui a été marquée par des « engagements nourris » avec les insurgés, ce qui a motivé un soutien de l’artillerie française et le recours à des hélicoptères pour fournir un appui au sol.

Plus tard, une voiture s’est présentée à la base d’opérations avancée française (FOB) de Tagab, à 60 km à l’est de Kaboul, avec à son bord cinq enfants afghans, dont quatre blessés et un mort. Deux autres sont décédés des suites de leurs blessures, l’un à la FOB où il avait été pris en charge médicalement, l’autre, à l’hôpital militaire français de Kaboul.

Selon l’amiral Prazuck, l’enquête de l’ISAF, lancée le 6 avril, doit permettre de « déterminer où et comment ils (les enfants) ont été blessés et si l’action des forces de la coalition peut être mise en cause ».

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