Le général (Air) Antoine Creux prend les rênes de la DPSD

Après la nomination de plusieurs généraux aux postes clés de la Défense, l’on pouvait croire que les aviateurs étaient les grands oubliés de ce « mercato », même si l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’Air avait été désigné pour diriger l’un des commandements de l’Otan, à savoir le Supreme Allied Command Transformation (SACT) à Norfolk aux Etats-Unis.

Finalement, après le départ du général Puga à l’état-major particulier du président de la République et son remplacement à la tête de la Direction du renseignement militaire (DRM) par le général Bolelli, c’est le général de division aérienne Antoine Creux qui a été choisi pour remplacer ce dernier aux commandes de la Direction de la protection et de la sécurité de la Défense (DPSD).

Jusqu’à présent, ce général issu du corps des officiers de l’air occupait la fonction de chef de la division Organisations internationales à l’Etat-major des armées (EMA).

Très peu médiatisée, la DPSD fait partie de la communauté française du renseignement. Sa mission consiste à protéger les personnels de la Défense ainsi que les informations, les matériels et les installations sensibles, c’est à dire qu’elle assume principalement rôle de contre-espionnage.

Mais depuis peu, cette héritière du 2e Bureau entretient des rapports étroits avec les policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), notamment en matière de contre-espionnage. Ses missions ont également évolué vers la contre-ingérence et le contre-terrorisme. A ce titre, elle entretient des relations suivies avec d’autres organismes analogues appartenant à des pays membres de l’Otan.

Depuis peu, signe d’un plus large ouverture, la DPSD a même ouvert un site Internet, disponible depuis le portail du ministère de la Défense. Ses activités et son histoire y sont sommairement résumées.

Enfin, près de 1260 personnes travaillent au sein de la DPSD en 2010. Son budget est de l’ordre de 200 millions d’euros.

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