La Chine reçoit 15 systèmes de défense aérienne S-300 russes
Selon le directeur des Bureaux d’études du groupe Almaz-Anteï, Igor Achourbeïli, 15 systèmes de défense aérienne de type S300 (code Otan : SA-20 Gargoyles) ont récemment été livrés à la Chine.
« Nous venons d’exécuter un très important contrat prévoyant la fourniture à la Chine de 15 systèmes antimissiles sol-air S-300 les plus récents » a-t-il ainsi affirmé, rapporte l’agence RIA Novosti. Aucune précision au sujet du montant de cette transaction n’a été donnée.
Ces batteries comptent 4 missiles S300 chacune, lancés depuis une plate-forme située sur un camion tout-terrain. La précision de ce système est de 70% contre un engin balistique et de plus de 80% contre un avion de combat. Il peut détruire des cibles situés à 150 km de distance et évoluant à une altitude de 27 km.
Les batteries S-300 sont destinées à protéger les sites dits sensibles. Et leurs performances font qu’elles sont très demandées à l’exportation. Seulement, selon le responsable du groupe Almaz-Anteï, il n’est pas question de conclure de nouveaux contrats.
« D’abord, il faut équiper l’armée russe. Lorsque nous aurons les capacités supplémentaires et que nous aurons réalisé tous les contrats conclus, ce processus (de vente à l’étranger) sera poursuivi » a-t-il expliqué.
L’Iran a par ailleurs commandé de tels systèmes, qui rendraient un éventuel bombardement de ses installations nucléaires plus compliqué. Aussi, les pays occidentaux et Israël exercent une pression sur Moscou pour empêcher la livraison à Téhéran de ces batteries.
Ainsi, le président russe, Dmitri Medvedev, aurait interdit toute livraison de systèmes S-300 à l’Iran et des « impératifs » techniques ont été avancés pour expliquer le retard concernant l’exécution de ce contrat, ce qui ne manque pas d’exaspérer Téhéran.
